top of page
Les soeurs Crécelle
Duo a capella pour deux clowns au féminin, en tenue de soirée.                                         

​Arrivées de nulle part avec leur barda, les Sœurs Crécelle ne parlent pas. Leurs mots sont uniquement ceux de chansons plus ou moins connues, revisitées au diapason de leur fantaisie. Elles chantent sans accompagnement, hormis la voix de l'autre et parfois quelque objet-clé détourné de son usage habituel. Le tout en acoustique. Ce répertoire, ponctué de jeux muets qui clignent de l’œil sur le ciné-club burlesque, le kitch ou le noir et blanc de Fritz Lang, forme l'univers tendrement décalé de ces deux personnages et leur vision du monde.Une histoire de fraternité un peu vacharde qui sent la craie, l'encre sur les doigts, l'heure du bulletin de notes (de vote aussi, parfois...), le marabout-de-ficelle et la poudre (à canon ou de perlimpinpin, c'est selon). En bref, jouet d'enfant, instrument liturgique, avertisseur ou support de charivari (chahut de casseroles pour contre-musique parodique et manifestante), la crécelle se joue du profane comme du sacré, de l'innocence comme du grotesque. Son crépitement retentissant annonce l'incongru, le pas de côté salvateur, une petite ruade émancipatrice...

 

 

 

 

Conception, arrangements, mise en scène et interprétation:

Karine Hardy et Virginie Barthélémy

 

Oeil extérieur précieux et précis : Thierry Barbet

 

 

 

Par la Cie  du petit Bacchus
bottom of page