top of page
  Par le Théâtre du pré perché

A l’occasion de l’année charnière de l’an 2000, le théâtre

du Pré Perché a travaillé sur la symbolique du  « Passage »,

clin d’œil au passage du siècle, mais ne gardant que  l'effet

détonateur. Les deux Péniches Spectacles se sont alors

transformées en labyrinthe composé d’alcôves et de

couloires, de galeries et de gués. A l’intérieur des ventres

des bateaux, des petits mondes oniriques et cruels, tendres

aussi, où sont présentés des moments particuliers de nos vies. Ceux justement où il y a passage : amour, enfance, rupture,

fuites, renaissance…

Des alcôves inattendues, un parcours intérieur pour les cinq

sens en éveil, dont les contenus sont tirés de la chanson, de la poésie, du conte et des légendes, de la mythologie. Pour embarquer dans ce cheminement  déambulatoire, la manœuvre était simple : "Départ toutes les 8 minutes !"

 

Et par petits équipages solidaires, douze spectateurs parcouraient 1h20 ce dédale de nos mémoires collectives…

« E pericoloso sporgesi ! » (Ne pas se pencher dehors !) Ce petit écriteau sous la fenêtre du compartiment, au bastingage du bateau suggérait aussi tout son contraire : le danger n’est-il pas d’oublier le « dehors » ?

Cette arche de Noé provisoire, où les différentes disciplines des arts vivants y étaient représentées, risquait des traversées mutines où s’allument par hasard un passage d’évidence, telle un rêve reliant l’intime au cosmos…

E' péricoloso
bottom of page